Les femelles ne sont guère en reste, avec les essais transformés au haras d’une Anastasia Fella ( Goetmals Wood), héroïne de l’édition 2013, d’une Mara Bourbon (And Arifant), à l’honneur en 2003, ou, pour faire un bond dans le temps, d’une Champenoise (Pacha Grandchamp), lauréate en 1973. En outre, le palmarès récent de ce Prix des Élites (Groupe I) fait la part belle aux pouliches et aux juments, avec les succès d’Intuition, en 2022, de Girly Béco (Tiego D'etang), en 2021, de Flèche Bourbon (Saxo De Vandel), en 2019, et d’Elladora de Forgan (Gazouillis), en 2018, soit autant de possibles révélations à l’élevage dans les années à venir.
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Le record pour Girly Béco
Le record général de la course appartient à Girly Béco, dernière lauréate en date de la compétition dans son ancienne déclinaison, en 2021. Alors âgée de 5 ans, la jument trottait les 2.200 mètres du parcours sur le pied de 1’10’’5 au kilomètre. En 2023, Je M’Envole a approché, à 4 ans, ce "top-chrono" d’un dixième de seconde, mais sur une distance plus courte de vingt-cinq mètres, ce qui change, évidemment, la donne. Au reste, outre la différence de distance, les deux temps ne sont pas comparables du fait de la dissemblance du contexte : course poursuite, d’un côté, et course tout court, de l’autre. Que l’on soit lièvre ou chasseur, on se surpasse toujours davantage dans la première configuration, plus propice, par voie de conséquence, aux records de vitesse.
Le record général de la course appartient à Girly Béco, dernière lauréate en date de la compétition dans son ancienne déclinaison, en 2021. Alors âgée de 5 ans, la jument trottait les 2.200 mètres du parcours sur le pied de 1’10’’5 au kilomètre. En 2023, Je M’Envole a approché, à 4 ans, ce "top-chrono" d’un dixième de seconde, mais sur une distance plus courte de vingt-cinq mètres, ce qui change, évidemment, la donne. Au reste, outre la différence de distance, les deux temps ne sont pas comparables du fait de la dissemblance du contexte : course poursuite, d’un côté, et course tout court, de l’autre. Que l’on soit lièvre ou chasseur, on se surpasse toujours davantage dans la première configuration, plus propice, par voie de conséquence, aux records de vitesse.
Booster Winner, quarante et un ans après Valmont
L’an passé, lorsque son fils, Kyt Kat, a passé le poteau en vainqueur dans le Prix des Élites, Booster Winner a brisé la glace, en ce qu’il est devenu le premier étalon lauréat de la course à engendrer un gagnant de celle-ci depuis plus de quarante ans. On n’avait pas vu pareille transmission, en effet, depuis le succès d’Opérigo, en 1983, treize ans après celui de son père, Valmont.
L’an passé, lorsque son fils, Kyt Kat, a passé le poteau en vainqueur dans le Prix des Élites, Booster Winner a brisé la glace, en ce qu’il est devenu le premier étalon lauréat de la course à engendrer un gagnant de celle-ci depuis plus de quarante ans. On n’avait pas vu pareille transmission, en effet, depuis le succès d’Opérigo, en 1983, treize ans après celui de son père, Valmont.
Goetmals Wood, en leader
Au cours des cinquante dernières années, Goetmals Wood (And Arifant) est l’étalon le plus représenté au palmarès du Prix des Élites, avec, tour à tour, les victoires de Miss Castelle, en 2004, de Scipion du Goutier, en 2009, et d’Anastasia Fella, en 2013. Il est suivi, avec deux succès chacun, par Chambon P (Kerjacques), via Jeune Orange, en 1978, et Potin d’Amour, en 1986, Ignifuge (Ugolin), par l’entremise de Quel Soro, en 1987, et d’Uthman, en 1991, Opus Dei (Florestan) par l’intermédiaire du seul Courlis Du Pont, en 1994 et en 1995, et, plus près de nous, Saxo de Vandel (Coktail Jet), par le truchement de Dollar Macker, en 2016, et de Flèche Bourbon, en 2019.
Au cours des cinquante dernières années, Goetmals Wood (And Arifant) est l’étalon le plus représenté au palmarès du Prix des Élites, avec, tour à tour, les victoires de Miss Castelle, en 2004, de Scipion du Goutier, en 2009, et d’Anastasia Fella, en 2013. Il est suivi, avec deux succès chacun, par Chambon P (Kerjacques), via Jeune Orange, en 1978, et Potin d’Amour, en 1986, Ignifuge (Ugolin), par l’entremise de Quel Soro, en 1987, et d’Uthman, en 1991, Opus Dei (Florestan) par l’intermédiaire du seul Courlis Du Pont, en 1994 et en 1995, et, plus près de nous, Saxo de Vandel (Coktail Jet), par le truchement de Dollar Macker, en 2016, et de Flèche Bourbon, en 2019.