Bjorn Goop puissance 3
Depuis plusieurs années, le professionnel Björn Goop a eu une cours à Grosbois avec des chevaux à l'année. Lundi, il aura trois de ses pensionnaires sur la cendrée parisienne. Icarus Bourbon (Prodigious) va participer à son premier réclamer (course 3) associé à Greg Lupi, un apprenti au service de l'entraineur Suédois. Ensuite il sera l'heure pour Keep Out (Dijon) de faire sa course de rentrée (course 7) lui qui n'a plus été revu en compétition depuis 19 avril. Il compte 3 victoires et une deuxième place en 4 tentatives. Pour finir, Gosa Gosing (Readly Express), disqualifiée dans le tournant final alors qu'elle essayer de garder une place, pour ses premiers pas en France va essayait de prendre ses premiers gains chez nous dans la dernière course du programme.
Les visiteurs du jour : Pietro Paolo et Daniele Demuru
Installé en Italie, sur l’hippodrome de Turin, Pietro Paolo Demuru (70 ans) délègue progressivement l’activité à son fils, Daniele (27 ans). Ce lundi, sur l’hippodrome de Vincennes, le duo présente Flores De Campo (Ringostarr Treb) dans le Prix de Challans, associé au maître des lieux, Jean-Michel Bazire.
Pietro Paolo Demuru est passionné par les chevaux depuis son plus jeune âge. Originaire de Sardaigne, il se dirige d’abord vers les galopeurs avant de découvrir les trotteurs, dont il tombe rapidement amoureux. Il apprend les bases auprès de Carlo Rossi, frère de Pino Rossi, légende des courses italiennes, et obtient sa licence d’entraîneur en 1979. Suivant naturellement les traces de son père, Daniele n’envisage jamais une autre voie et décide de se lancer à son tour. "Je suis en train de terminer mon cursus pour obtenir ma licence d’entraîneur. J’ai hâte de reprendre les rênes de l’écurie. Je remercie mon père pour tout ce qu’il a accompli et fait pour moi. Nous possédons actuellement une cinquantaine de chevaux, j’ai donc de quoi faire", explique le jeune homme.
Les deux hommes vouent une véritable passion au trot français qu’ils considèrent comme la référence mondiale. "L’organisation des courses en France est parfaite. On y trouve les meilleurs chevaux et les meilleurs professionnels. Il y a une grande diversité et la possibilité d’y effectuer un travail de grande qualité", souligne le patriarche. Daniele Demuru espère, quant à lui, se développer davantage dans notre pays : "À terme, je souhaite accroître mon activité en France et y courir plus régulièrement. Mon plus grand rêve est de participer à une course de Groupe 1 à Vincennes".-