Les femelles plus précoces que les mâles
A la lumière de ce qui précède, trois des quatre actuels sujets de 2 ans les plus riches –du moins parmi ceux au départ des deux Groupes 3 de ce week-end– sont des femelles, celles-ci étant souvent plus précoces, plus matures que les mâles. C’est vrai, aussi, au galop, où, la plupart du temps, les pouliches sont plus tôt « sur la jambe » que les poulains, ne serait-ce que parce qu’elles sont généralement plus faciles et disciplinées que leurs homologues de l’autre sexe. Dès lors, viser une carrière à 2 ans passe, sans doute, davantage par l’intermédiaire d’une femelle que d’un mâle.
Pistes à emprunter, croisements à démarquer
Quant aux croisements, il y a des traits récurrents, voire comparables. La présence répétée de Kiwi, fils de Coktail Jet, comme père de mères, celle, également, de Saxo de Vandel, autre « Coktail Jet », ou encore celle de Capriccio, en bon rang dans l’ascendance maternelle. Autant de pistes à emprunter, à l’imitation, et de croisements à démarquer pour favoriser une carrière à 2 ans.
Les dix-neuf concurrents au départ des deux courses – dix pouliches dans le Prix Vourasie, neuf poulains dans le Prix Timoko– appartiennent à, seulement, dix entraînements différents. Philippe Allaire et Nicolas Bridault emmènent le peloton, avec trois prétendants chacun, suivis par Thierry Duvaldestin et Sébastien Guarato, qui alignent deux représentants. Les neuf autres professionnels en lice, avec un candidat, sont, par ordre alphabétique, Nicolas Bazire, Bruno Bourgoin, Estelle Dessartre, Max Izaac, Alexandre de Jésus, Vincent Lebarque, Antoine Marion, Alexis Prat et Marc Sassier.
Ces dernières années, le nombre de naissances a régulièrement baissé, mais le nombre de sujets qualifiés, à 2 ans, à la mi-novembre, n’a pas suivi la même courbe, ni celui des chevaux ayant couru ou même ayant des gains, voire ayant gagné. Implicitement, l’exploitation précoce des chevaux s’en trouve augmentée et favorablement impactée.
→ 2019 : 10.488 naissances ; au 15/11/2021 : 2.256 qualifiés (21,5 %), 429 chevaux ayant couru (4,1 %), 338 ayant des gains (3,2 %), 80 ayant gagné (0,76 %).
→ 2020 : 10.163 naissances ; au 15/11 :2022 : 2.424 qualifiés (23,8 %), 453 chevaux ayant couru (4,45 %), 355 ayant des gains (3,5 %), 87 ayant gagné (0,85 %).
→ 2021 : 9.644 naissances ; au 15/11/2023 : 2.310 qualifiés (23,95 %), 420 chevaux ayant couru (4,35 %), 333 ayant des gains (3,45 %), 92 ayant gagné (0,95 %).
→ 2022 : 9.463 naissances ; au 15/11/2024 : 2.434 qualifiés (25,25 %), 440 chevaux ayant couru (4,55 %), 333 ayant des gains (3,45 %), 85 ayant gagné (0,88 %).
→ 2023 : 9.248 naissances ; au 15/11/2025 : 2.399 qualifiés (25,95 %), 447 chevaux ayant couru (4,85 %), 351 ayant des gains (3,8 %), 88 ayant gagné (0,95 %).