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Stéphane Provoost en appelle au "bon sens" | LETROT
Candidat à la présidence de la SETF

Stéphane Provoost en appelle au "bon sens"

11/10/2023 - GRAND FORMAT - 24H au Trot

Les élections socioprofessionnelles de la Société d'Encouragement à l'Elevage du Trotteur Français (SETF) se clôtureront mardi 31 octobre à 14 heures. Ils sont 51 candidats dans les cinq collèges nationaux et 221 candidats dans ces mêmes cinq collèges déclinés dans chaque fédération régionale. Parmi eux, quatre ont fait acte de candidature à la présidence de la SETF. Nous leur avons donné la parole pour qu'ils présentent leur projet et développent en quelque sorte leur programme. Deuxième rendez-vous avec Stéphane Provoost*.

Stephane Provoost © ScoopDyga - Stéphane Provoost, candidat à la présidence de la SETF
© ScoopDyga © ScoopDyga

 

 LE MODÈLE DE LA SETF


Quel modèle structurel prônez-vous pour la SETF ?
C’est une très belle association créée il y a 160 ans et qui fonctionne très bien. J’approuve son organigramme, avec un président, des vice-présidents et les travaux des commissions. Je considère que son articulation autour de ses différentes directions, avec des équipes impliquées, est efficace. En termes de mode de fonctionnement, le président ne doit pas décider seul. C’est un mode de décision collectif. Il doit y avoir de l’écoute du président vis-à-vis de ses vice-présidents et des présidents des commissions. Tout se passe au Comité en fait. La SETF ne peut être la société d’une personne mais est une société animée par le Comité, le Conseil d’Administration et par chaque commission représentée par son président. Il faut écouter tout le monde. C’est prévu dans les statuts et c’est ma façon de concevoir le fonctionnement de la SETF. Je dirais que c’est du bon sens.

Quel positionnement du trot imaginez-vous au sein de la filière course ?
Je défends le maintien de la parité entre le trot et le galop dans la filière course. Les présidents de chaque société mère doivent travailler main dans la main. Il ne faut pas de concurrence entre le trot et le galop. On ne s’adresse pas tout à fait, par exemple, à la même clientèle chez les propriétaires mais nous travaillons avec la même matière, le cheval, et sommes guidés par la même recherche des enjeux. Le tout doit permettre à la beauté de notre sport et à notre passion de continuer.

Comment concevez-vous le fonctionnement SETF/France Galop/PMU ?
Je tiens d’abord à dire que la réunion de toute la filière des courses au sein d’un même site, dans l’immeuble Thémis, est une très bonne décision. Pour le moment, il n’y a pas de relations quotidiennes entre les trois grands acteurs : la SETF, France Galop et le PMU. À l’avenir, il faut que tout le monde se rapproche et travaille main dans la main. Le but premier est de proposer un Quinté+ de qualité tous les jours car c’est de là que provient une grande partie de l’argent de la filière. Il faut que le choix de la meilleure course pour le Quinté+ se fasse encore plus vite qu’aujourd’hui, quitte à basculer plus souvent d’une discipline à l’autre. Il faut un plateau de 15/16 partants avec des chevaux connus par les parieurs. Sur les offres de paris, il y a de la pédagogie à réaliser. Le nouveau Quinté+ Max me semble une bonne chose mais il faut maintenant l’expliquer et bien le vendre aux parieurs, notamment avec son numéro bonus. On est tous sur un grand et gros bateau et il faut que tout le monde aille dans le même sens. Je présente par exemple, personnellement, beaucoup de partants en pensant aux enjeux. Mes chevaux courent souvent sans prendre plus dur qu’ailleurs car je les travaille peu hors des courses. On peut se demander s’il ne faudrait pas supprimer les courses de vieux chevaux à 5 ou 6 partants, au moment de la déclaration des partants par exemple. On perd de l’argent avec ces courses qui ne génèrent pas assez d’enjeux. Ce sujet est complexe mais mérite d'être mis sur la table.
Dans le fonctionnement de notre filière, on ne peut pas ne pas parler d’Equidia. C’est une chaîne magnifique qui a, je pense, le plus de directs par jour en France, un point qu’on ne met pas assez en avant. Elle est indispensable aux parieurs. On le voit : dès que les images d’Equidia ne sont plus là, les enjeux s’effondrent. Il demeure qu’Equidia n’est pas très connue lorsque vous sortez de l’univers de courses. C’est pourquoi je pense qu’il faut aussi tout faire pour que le Quinté+ soit rediffusé sur une chaîne généraliste et grand public, comme TF1 ou M6, même s’il faut payer. Il faut retoucher du grand public pour retrouver des parieurs. Par contre, je pense qu’il y a trop de pôles médias en doublon dans les courses. Par exemple depuis six mois, il y a des rubriques d’information sur equidia.fr et letrot.com qui font, me semble-t-il, la même chose. Là encore, c’est du bon sens.

Quel rôle pour le PMU ? Qu’attendez-vous du PMU dans votre modèle ?
Le PMU doit vraiment parler aux parieurs et mieux expliquer qu’il alimente aussi et fait vivre une filière de 70.000 personnes. Il doit se concentrer sur les paris hippiques. On a vu qu’il a perdu de l’argent depuis dix ans dans le poker par exemple. Quant aux nouveaux domaines comme tout ce qui touche aux NFT, on ne peut pas dire que cela marche pour le moment. On ne peut pas compter un retour filière sur ces technologies nouvelles. Pour moi, les nouvelles applications qui ont été lancées sont vouées à l’échec. La communauté est trop petite et cela reste, pour le moment, une activité de niche d’un type de joueurs. Pour moi, le PMU doit investir sur le terrain. Il faut que le réseau des points de vente soit plus connaisseur et performant sur les courses. Les points PMU sont nos premiers vendeurs et il faut qu’ils sachent mieux ce qu’ils ont à vendre en connaissant a minima les professionnels des programmes, surtout ceux qui sont dans leur région. Je pense que nos meilleurs drivers et jockeys doivent aller à la rencontre des parieurs dans le réseau PMU, comme cela se faisait à une époque pour le GNT. Enfin sous l’angle de la médiatisation, il faudrait que nos têtes de liste, drivers et jockeys, soient plus présents dans les médias locaux. Il faut plus de vedettes pour notre filière. Cela se travaille par exemple avec les services communications du PMU et des sociétés mères. Aujourd’hui, le grand public est bien en peine de citer un nom connu dans les courses. Sans doute encore Yves Saint-Martin ou peut-être Jean-Michel Bazire au trot.

 

 FORMATION/ EMPLOI


Préambule et constat : la filière est confrontée à un problème sur les sujets de la formation et de l’emploi. Tous les socioprofessionnels font face à des difficultés dans le recrutement.

D’où vient le problème ?
Je confirme d’abord ce constat. Depuis deux ans, je ne suis plus sollicité. Avant, j’avais régulièrement des propositions pour rejoindre mon équipe. D’autant que je ne drive pas et fais très souvent appel à mes salariés pour piloter mes chevaux en courses. J’ai une dizaine d’employés avec une base de six ou sept fixes depuis des années. J’ai désormais des difficultés à assurer le renouvellement de mes trois ou quatre salariés qui tournent. J’y vois plusieurs causes. D’une part, il y a l’évolution du profil des salariés des courses avec une plus forte présence des femmes. Une partie d’entre elles peut arrêter le métier assez rapidement pour des raisons familiales. C’est un scénario qui n’existait pas à la même échelle par le passé. D’autre part, tous les jeunes, et notamment les garçons, veulent courir. C’est l’attrait, très logique, de la casaque. Mais avec l’émergence des agents, on est passé à un système généralisé de pilotes avec de moins en moins de places pour nos jeunes. Ces jeunes qui ne courent plus se découragent, d’autant plus que cela impacte leurs revenus avec les primes de courses en moins. Et, à 30 ans, ils arrêtent pour aller voir ailleurs dans des métiers moins difficiles. Je ne remets en cause le système des agents mais il est valable pour le top-5 ou top-10 de nos pilotes. Je ne veux pas qu’on arrive comme au galop avec 25 jockeys dans le vestiaire pour toute une réunion. Au trot, on a encore 70 à 80 pilotes différents par réunion.
Dans le volet formation, l’AFASEC fait bien son métier mais je constate qu’il y a de moins en moins de pratique dans les écoles. La structure n’a peut-être plus le temps ou n’a plus assez de formateurs ou a désormais peur des risques engendrés quand on attèle des chevaux. Dès lors, la partie pratique est clairement dévolue aux professionnels. J’ai deux apprentis et je constate vraiment cette tendance.

Quelles sont vos solutions pour y remédier ?
Pour motiver nos jeunes et assurer le renouvellement, je préconise plus de courses d’apprenti(e)s mais j’irai encore plus loin. Je proposerai des courses à partir de la mi-saison réservées à des pilotes n’ayant pas couru 50, 100 ou 200 fois dans l’année. Cela permettrait aussi de refaire des courses PMU avec des drivers/entraîneurs. Cela aurait aussi d’autres conséquences avec des courses qui iraient sans doute moins vite. Les chevaux prendraient moins dur et pourraient aussi performer plus longtemps. Aujourd’hui, avec le système actuel, il y a des chevaux qu’on a perdus dans les courses de 6, 7 ou 8 ans car ils ont été trop sollicités plus jeunes dans des courses exigeantes. Plus je parle de cette idée et plus j’ai des retours positifs autour de moi. Pour moi, l’essentiel est que les purs pilotes laissent plus de place aux jeunes, apprentis ou professionnels, pour encourager ces derniers à continuer dans le métier.
La formation continue pour tous, et notamment pour les entraîneurs, me semble une bonne chose pour contribuer à accompagner les professionnels dans un environnement de plus en plus complexe.

Quelle place pour les courses dans la société (notion d’attractivité) ?
C’est vrai qu’au sein du grand public, les courses n’ont pas une bonne image. Je constate que la dimension sociale des courses, avec des emplois synonymes de très longues journées, quelquefois sept jours sur sept, a évolué dans le bon sens. Les maisons de ce type n’existent quasiment plus. Les entraîneurs employeurs ont changé leurs règles et ont déjà été obligés de rendre le travail plus attrayant. On a par exemple supprimé les tâches les plus difficiles et physiques comme le curage des boxes par le développement progressif des stabulations et le recours à un matériel d’enlèvement des litières, de type Manitou.
Sous l’angle de l’image des courses, mais on pourrait aussi en parler dans le registre du bien-être équin, le sujet de la cravache va devenir incontournable. On ne peut plus utiliser la cravache pour solliciter le cheval pour aller plus vite aux yeux du grand public. On peut l’utiliser pour guider le cheval mais pas pour gagner de la vitesse. Il va donc falloir qu’on décide à un moment de courir sans cravache, comme en Norvège. Si on veut recruter de nouveaux parieurs chez les jeunes et pour l’image grand public, ce sera indispensable.

 

BIEN-ÊTRE ET DOPAGE


Bien-être équin et du cheval de course. Peut-on parler de contrainte ou opportunité ?
Je dirais que le bien-être équin est du bon sens. On aime le cheval comme animal. J’adore mes chevaux, je les fais naître, les débourre, les entraîne. Si un cheval n’est pas bon, on ne peut pas lui en vouloir, c’est qu’il n’est pas fait pour cela. Il finira cheval de balade ou à manger de l’herbe chez des gens qui en prendront soin. Le bien-être équin est important. J’ai déjà évoqué le cas de la cravache, avec l’idée d’aller vers sa disparition en course. Sur ce sujet du bien-être, je pense qu’on peut mieux faire sur la qualité des pistes. Il faut que l’on coure nos chevaux sur des pistes souples et sans cailloux. Il y a encore trop de pistes de province où c’est vraiment limite, limite. On ne peut demander à nos chevaux d’aller à 50 kilomètres par heure sur des pistes « mal entretenues ». On pourrait imaginer que les sociétés Premium aident certaines sociétés de province qui n’en ont pas les moyens à mieux entretenir leur piste. C’est aussi valable pour certaines pistes en herbe qui laissent affleurer des cailloux. Le bien-être passe aussi, par exemple, sur une réflexion sur les parkings. Comment faire marcher en confort un cheval déferré après une course sur un parking avec des cailloux lorsque l’on quitte un hippodrome ? Un parking doit être recouvert de graviers et non de cailloux. Toujours sur le bien-être animal, comment expliquer au grand public que, sur certains hippodromes Premium, il n’y a pas d’eau chaude pour les douches des chevaux en plein hiver ? Cela ne peut plus exister. C’est du bon sens. Ce sont aussi des observations qui viennent du terrain et que je n’entends pas ailleurs, dans la bouche de candidats qui ne sont pas sur le terrain tous les jours.
Ma ligne de conduite personnelle est de courir mes chevaux souvent pour assurer aussi des partants mais sans les travailler durement. Et je pense que des chevaux prennent plus dur chez certains entraîneurs qui les travaillent plus fort tout en les courant moins souvent. J’ai un mauvais coefficient de réussite mais cela permet à la filière de générer des enjeux. Mes chevaux courent beaucoup pour prendre des petites places et les petites places font les petits ruisseaux qui font les grandes rivières à la fin. Je préfère être trois fois troisième que de gagner une course. J’ai toujours pensé dans mon métier à la dimension jeux.

Fait-on assez et/ou assez bien dans la lutte contre le dopage ?
Il y a beaucoup d’argent qui est mis pour la lutte anti-dopage. Le laboratoire des courses n’est peut-être pas forcément indépendant mais j’ai confiance dans son travail et ses résultats. On sait que les tricheurs sont toujours en avance sur la recherche. Et c’est aussi pour cela qu’il faudrait de plus en plus conserver des échantillons sur plusieurs années, les mettre au congélateur, et les ressortir cinq ans après. On l’a déjà fait sur des Groupes 1 mais c’est une méthode qu’il faut élargir. Cela fait et fera peur aux tricheurs. Globalement, je pense que le monde des courses est propre. Il y a évidemment des sur-performances qui font quelquefois douter mais il existe déjà des opérations de contrôle ciblées sur ce sujet. Mon message est qu’il faut faire peur aux tricheurs. C’est pourquoi les contrôles imprévus et d’avant course me semblent des bonnes approches. On pourrait aussi regarder pour rendre pénalement responsables les tricheurs avérés, avec des produits de catégorie I, comme du cobalt. Il ne faut pas oublier que le dopage est préjudiciable pour les parieurs mais aussi pour les professionnels. Quand votre cheval est battu par un cheval dopé, on n’est plus dans l’équité des chances au départ.

Qui doit être le garant des règles ?
La Fédération Nationale des Courses Hippiques, à la demande des sociétés mères, a cette charge et c’est très bien ainsi. J’ai confiance dans le laboratoire des courses et, de toute façon, il n’existe aucun laboratoire indépendant capable d’analyser les plus de 10.000 échantillons des courses par an. J’ai confiance dans le système actuel et il faut aussi le dire.

 

 VOTRE VISION D’AVENIR


Décrivez-nous le Prix d’Amérique 2030 ou 2040 : Quelle est votre vision de cette course ?
Il faut que ce Prix d’Amérique 2030 ait lieu à Vincennes. C’est indispensable. Il faut se battre contre la mairie de Paris si nécessaire. Les demandes faites dans le cadre de la renégociation du bail arrivent au mauvais moment mais Vincennes doit rester. On pourrait à la rigueur créer un autre Vincennes mais il y a Grosbois à côté. Qu’est ce qu’on fait des 2.000 chevaux qui sont à Grosbois si le grand hippodrome du trot se retrouve au milieu de la France ? La piste de Vincennes est magnifique et unique, les enjeux sont à Vincennes. Il faut, par contre, redonner vie à Vincennes. Et plus que cela ne l’est actuellement. Les hippodromes à l’avenir devront vivre plus et hors des seuls jours de courses. Vincennes est à Paris et il devrait vivre 365 jours par an. En ce sens, le recrutement d’un Arena manager pour Vincennes par la SETF est une très bonne décision.
Pour le Prix d’Amérique 2030, on peut parler de l’allocation. Le million d’euros actuel est magnifique, c’est énorme sans être démesuré. Il faudrait la conserver en 2030 ou la réévaluer en fonction de l’inflation.
Ma proposition nouvelle serait de faire passer le Prix d’Amérique avec départ autostart et un tirage au sort intégral. Les épreuves sur longue distance avec autostart se déroulent bien et je les trouve plus régulières. Les concurrents de la seconde ligne ne sont pas vraiment pénalisés sur les longues distances. Ce serait en fait le retour à une formule qui a déjà existé. On pourrait, sur la même idée, refaire des courses montées avec l’autostart. Le système de qualifications basé sur les quatre "B" est à conserver et fonctionne bien. On pourrait peut-être ajouter, à la liste des qualifiés, le vainqueur de la précédente édition.

 

CARTE BLANCHE sur un sujet de votre choix (dans le respect d’une non dénonciation des autres candidats)

Je prône surtout un retour à un système sans division. Il y a quatre ans, j’avais voulu me présenter mais il y avait une telle guerre entre deux camps que je n’ai pas trouvé ma place pour être candidat. La tension était trop importante, le climat est plus apaisé aujourd’hui mais il faut aller plus loin. Il faut l’union pour avancer. Il y a des bonnes idées dans les différents programmes. Il faut les prendre et toujours penser selon le bons sens. Je l’ai déjà dit mais je répète qu’on est sur un gros bateau et que le seul but est d’avancer, que notre filière grandisse et grossisse. Je pense qu’il faut une élite pour faire rêver les gens et emmener l’ensemble. Il faut aussi une base large pour nourrir et alimenter une élite qui dure. L’élevage doit donner sa chance à tous. Il y a trente ans on a eu Ursulo de Crouay, un crack aux origines modestes. Aujourd’hui, on a Idao de Tillard qui joue le même rôle. C’est la force du trot de produire régulièrement des grands champions aux origines "modestes". Au trot, le travail des hommes et des femmes sur les chevaux est important pour les façonner et les faire progresser, plus qu’au galop par exemple. Je défends aussi cette diversité, avec des chevaux de toutes origines et des hommes et femmes (éleveurs, propriétaires, entraîneurs) qui n’ont pas les mêmes façons de travailler ni les mêmes moyens. Je me présente pour qu’on aille tous et toutes, uni(e)s, dans le bon sens.
Comme dernier sujet de la carte blanche, je voudrais évoquer une inquiétude avec l'arrivée de la Française des Jeux dans le marché hippique suite à son acquisition de ZEturf. C'est un risque. Si on est pessimiste, on dira que la FDJ va voler des parieurs aux PMU. Dans ces cas-là, on ne touchera plus que la taxe affectée de la FDJ (6,5 % du produit brut des jeux) et non l'ensemble des résultats que nous reverse le PMU sur ces jeux captés par la FDJ. Je veux rester optimiste en me disant que la FDJ, avec son savoir-faire et sa puissance, peut aller chercher de nouveaux parieurs sur l'hippique. Elle pourrait faire augmenter la masse des enjeux hippiques et la filière touchera de nouveaux revenus, via la taxe affectée sur ces enjeux créés.

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