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La p'tite interview : Paul Ploquin
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04/01/2023
Course
Rencontre
La p'tite interview : Paul Ploquin

Auteur de sa meilleure saison en 2022 (95 victoires), Paul Ploquin est le sixième invité de la Ptite Interview. Le jockey-driver de 29 ans habite dans la Mayenne, à La Baconnière, à quelques kilomètres de Laval. Dimanche 8 janvier, il sera au départ du Prix du Calvados - Cornulier Races Qualif #3 avec son fidèle partenaire Fado du Chêne.

La p'tite interview : Paul Ploquin

©Scoopdyga - Paul Ploquin ici en selle sur Idéale du Chêne lors de leur succès dans le Prix Jag de Bellouet - Cornulier Races Qualif #1

Pourquoi es-tu devenu jockey-driver ?
Mon père, Patrick Ploquin, est entraîneur de chevaux. J'ai toujours été avec lui. Au début, je n'avais pas trop envie de faire cette profession. Je voulais être footballeur mais je n'ai pas grandi (rires). Du coup, à treize ou quatorze ans, je me suis orienté vers le métier de jockey-driver. Je rêverais de monter encore durant très longtemps.
 
La première victoire de ta carrière ?
C'était avec Quanter d'Ostal à Chartres, le 7 mai 2010 au trot monté. J'avais une avance de 25 mètres dans les conditions. J'ai rien inventé et j'ai gagné. Au passage du poteau, tu te dis "enfin ça y est". J'ai mis quelques temps avant de la décrocher.
 
Ta première victoire à Paris-Vincennes ?
C'était Précieux Perrine, pour l'entraînement de Jean-Michel Baudouin, le 5 janvier 2011. J'avais gagné deux fois de suite en l'espace de cinq jours car il avait répété le 10 janvier ensuite. C'était un bon début d'année (rires). Gagner à Vincennes, c'est toujours le petit plus.
 
As-tu des souvenirs marquants de Paris-Vincennes ?
Pour un garçon comme moi, c'est loin de chez moi (rires). Quand j'étais plus jeune, je me souviens que les trajets étaient un peu longs en partant de Laval. Je me rappelle d'une victoire pour mon père lors d'une journée spéciale Brésil. Il y avait énormément de monde à Vincennes, avec de la couleur et de la vie. J'avais l'impression que mon père avait gagné le Prix d'Amérique (rires).
Les chevaux qui t'ont marqué lors du meeting d'hiver ?
Cet hiver, il y a eu le succès de Granvillaise Bleue et son record en 1'09''9. C'était énorme ce qu'elle a fait. La casaque a déjà brillé, la jument est élégante. Nous allons l'affronter mais j'adore ce cheval.
Ton numéro fétiche ?
Le neuf ! Je n'ai pas d'explications mais il me porte chance. Après, avoir le 9 dans les courses, soit tu es à l'extérieur à l'autostart soit tu es mal engagé au deuxième échelon donc c'est pas évident (rires).
 
La plus belle casaque esthétiquement ?
Celle que je porte dans les belles courses : la casaque de Monsieur et Madame Guedj. Elles sont simples et classes. J'aime beaucoup.
 
Ton meilleur pote dans les courses hippiques ?
Je dirais Mike Izzo. Nous nous appelons tous les jours. Je l'ai rencontré lors de mon premier meeting chez Julien Le Mer. On ne se voit pas souvent mais c'est quelqu'un sur qui je peux vraiment compter.
 
Tu as explosé de joie au passage du poteau avec Idéale du Chêne lors du Prix Jag de Bellouet - Cornulier Races Qualif #1 - (Gr.I). Tu es expressif lors d'une victoire à Paris-Vincennes ?
Cette course était un Groupe I, donc cela ajoute un peu plus d'émotions. Avec Idéale du Chêne, on tournait autour du pot. Dans cette catégorie, je ne vais pas passer le poteau sans célébrer.
 
Quel Groupe I voudrais-tu gagner en priorité ?
Le Prix de Cornulier. Avec Fado du Chêne, ce serait magique. Gagner avec Julien Le Mer, Madame Guedj et toutes les personnes du quotidien, cela n'a pas de prix.
 
Un rêve réalisable selon toi ?
Il faudra d'abord voir son comportement dimanche 8 janvier dans le Prix du Calvados - Cornulier Races Qualif #3. Ses courses à l'attelé sont vraiment bonnes. Maintenant, il y a l'incertitude du retour au trot monté.
 
Que peut-on te souhaiter pour l'année 2023 ?
Gagner le Prix de Cornulier avec Fado du Chêne. J'en saurai déjà un peu plus dimanche soir après sa course si c'est réalisable ou non. Nous travaillons pour cela depuis des mois. C'est probablement l'année ou jamais pour Fado du Chêne. Pour moi, j'espère que j'aurai d'autres occasions (rires).
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