Une journée inoubliable. Vitale Ciotola a décroché le premier Groupe I de sa carrière, dimanche 29 janvier, à l'occasion du Sulky World Cup 5 Ans Finale - Prix Bold Eagle, avec Cocco Bfc. A l'arrivée, le professionnel italien est sur un nuage. Le plus grand moment de sa carrière vient de se produire, en France, un pays dont il est tombé amoureux et qui l'a adopté.

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C'est dans les bagages d'un trotteur italien, comme accompagnateur, que s'est installé la première fois Vitale Ciotola pour découvrir l'Hexagone. Il nous détaille ce premier choc : "Je suis arrivé en France grâce à un cheval qui s'appelait Rombo di Cannone sur lequel mon père était associé avec un ami. Ce dernier m'a demandé un jour si je voulais accompagné le cheval en France, et j'ai découvert Grosbois. C'était en 2015. J'étais déjà venu une fois, pour l'Amérique d'Oyonnax en 2010. J'ai tout de suite aimé la France et la façon de travailler. J'ai vu des grands drivers et des entraîneurs qui enchaînaient les journées sans compter. Cela m'a donné envie de rester. Ce n'est pas la même mentalité qu'en Italie. Ici, tout le monde fait tout. J'adore ce pays. Tout le monde travaille et peut avoir sa place. Ma vie est ici désormais."
Une enfance près de l'hippodrome de Naples
Âgé aujourd'hui de 43 ans, Vitale Ciotola a rapidement baigné dans l'univers des chevaux. "Mon père travaillait chez Fiat et a toujours eu des chevaux. J'habitais à Agnano, à côté de l'hippodrome de Naples, à seulement 400 mètres. J'entendais le speaker Salvio Cervone, la légende des courses napolitaines ! J'ai commencé à 14 ans, au côté de l'ami de mon père et, 25 ans plus tard, c'est grâce à lui que je suis venu en France. Hier, il était là à Vincennes, juste derrière moi sur le podium. C'est comme un deuxième père. Pour mon premier Groupe I, il était là, c'est magnifique !"
Durant ces premières années en France, Vitale travaille notamment chez Vincent Lacroix. "C'étaient les années Nene' Degli Ulivi, que montait Alexandre Abrivard, sûrement mon pilote favori. J'ai eu l'occasion de driver à cette époque Buzz Mearas, qui défendait la casaque de M. Pilarski. Alors que je suis ravi d'avoir gagné le Prix Bold Eagle. Après je me suis installé tout seul. Je remercie tous les gens qui m'ont fait confiance."
Cette grande victoire dimanche est une magnifique récompense pour ce professionnel qui espère encore de très belles choses. Avec environ 25 chevaux, le transalpin est bien armé avec Bilo Jepson notamment. "Je travaille avec la Scuderia Nininni mais aussi la famille Minopoli." Avec des étoiles dans les yeux, il conclut. "Je rêve du Prix d'Amérique ! J'y crois avec Cocco Bfc."
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