Dans le cadre de la 1ère étape du GNT 2023 mercredi à Amiens ou il présentera Emencourt Blequin, Jérémy Koubiche s'est prété au jeu de la p'tite Interview. Comment il est entré dans le métier, sa première victoire, ses souvenirs sur l'hippodrome d'Amiens...

©APRH - Jérémy Koubiche lors de sa victoire avec Capital Majyc sur l'hippodrome de Compiègne.
Pourquoi es-tu devenu driver et entraîneur ?
À la base, je suis originaire de Challans, en Vendée. Mon père était turfiste mais n’avait pas de lien avec les chevaux. Le hasard a fait que mon frère, Laurent, était dans la même classe qu’Eric Raffin et ils jouaient au foot ensemble. Quand j’étais un peu plus vieux, je les suivais le samedi matin. Eric me dit un jour « viens monter un cheval », et puis ça a commencé comme ça.
Tu es installé à Sailly au Bois, dans le Nord-Pas de Calais. Comment es-tu arrivé dans cette région ?
Quand j’avais terminé l’école, Mathieu Verva m’avait dit que son père Philippe cherchait du personnel. C’est à ce moment-là que je suis arrivé dans le Nord. J’ai ensuite rencontré ma compagne, et je me suis installé naturellement dans la région. C’est un coin où nous sommes très bien accueillis, avec une certaine chaleur humaine.
Ton meilleur ami dans les courses ?
Matthieu Verva. Nous nous sommes côtoyés à Grosbois et depuis, il est devenu mon meilleur ami, le témoin de mon mariage, le parrain de ma fille. Même si on ne se voit pas beaucoup du fait de la distance, comme il est resté à Grosbois, on s’entend super bien.
Ta première victoire ?
C’était à Dozulé le 29 mai 2003, avec une jument nommée Jomina. Je l’avais couru plusieurs fois et je la connaissais. C’était presque ma 90e course comme driver et enfin je gagnais. L’année suivante, j’avais réussi à défendre mon titre dans cette course en la regagnant.
Ton hippodrome préféré ?
Le Croisé-Laroche. Ce n’est pas trop loin de chez moi et l’ambiance est bonne. Quand j’étais plus jeune et que j’étais encore en Vendée, j’aimais aller à Pornichet ou encore aux Sables d’Olonne. Un été, alors que je travaillais pour Jean Raffin, nous avions gagné 45 courses sur ces deux hippodromes. C’était une fierté de mener les chevaux en course pour cette écurie.
Le cheval qui t’a marqué dans le Grand National du Trot ?
General du Lupin. Le fait de rendre 50 mètres dans des courses de ce circuit, comme ce qu’a fait Cleangame, c’est tout simplement extraordinaire.
Comment tu décrirais la piste d’Amiens ?
Elle peut paraître technique comme ça, avec ses virages assez serrés. Il faut savoir bien tourner à droite mais aussi être maniable dans les premiers mètres de course, car c’est souvent la bataille dans les raquettes de départ.
Quel est ton meilleur souvenir à Amiens ?
J’ai réalisé un coup de trois comme driver (le 6 septembre 2014). J’avais deux partants pour mon beau-père, Denis Montaigne. J’ai gagné avec les deux chevaux et la troisième victoire était avec un cheval de mon entraînement.
J’ai aussi le souvenir de mes victoires avec Uriel Blue, j’en ai gagné sept rien qu’à Amiens.
Quel est le conseil touristique de Jérémy Koubiche ?
Je ne suis pas trop tourisme (rires) ! Il y a forcément la Cathédrale d’Amiens dans les choses à visiter, et il y a un restaurant où l’on mange bien, et où l’on va après les qualifications. Ça s’appelle le Saint Roch. En plus, c’est pas loin de l’hippodrome !
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