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Elitloppet 2023 : Romain Derieux nous parle de Go On Boy
Actualités
25/05/2023
International
Rencontre
Elitloppet 2023 : Romain Derieux nous parle de Go On Boy

Déjà vainqueur de l'Elitloppet en 2019 avec Dijon, Romain Derieux tente à nouveau l'aventure cette année avec son protégé Go On Boy. Il nous livre ses impressions.

Elitloppet 2023 : Romain Derieux nous parle de Go On Boy

©Scoopdyga - Romain Derieux avec sa compagne Caroline Logier, propriétaire de Go On Boy

ARTICLE PARU DANS 24H AU TROT - Accédez aux archives ICI

Souvenir souvenir pour commencer : comment aviez-vous abordé cette course mythique avec Dijon ?
Nous étions contents d’y aller même si le numéro dans la batterie m’avait vraiment refroidi. On avait décidé de faire petit bras et on c’était qualifié de cette manière et c’est surement ce qui nous avait fait gagner la finale. Le cheval avait été très bon. Sa performance n’était pas attendue parce qu’il y avait une belle opposition. C’était magnifique.
 
On a toujours un peu de pression quand on court un Elitloppet mais vous n'aviez pas la pression du grandissime favori, est-ce que c’est mieux d’aborder cette course mythique comme cela ?
Oui sûrement. Mais j’avais couru la veille et cela m’avait permis de ressentir l’ambiance et j’étais plus détendu le jour J que la veille. Ce sont des grands moments à vivre.
 
Quelle avait été la préparation de Dijon pour arriver sur l’Elitloppet ?
Comme Go On Boy on avait fait le Critérium à Cagnes, l’Atlantique à Enghien et ensuite on avait été à Solvalla. Ce sont deux chevaux qui aiment bien courir avec un peu de fraîcheur donc j’ai opté pour le même programme.
 
En termes de qualités est-ce que Dijon et Go On Boy sont similaires ou il y en a un qui se surclasse ?
J’ai toujours pensé que Go On Boy était un peu au-dessus de Dijon parce qu’il est plus complet. Dijon c’était le vrai cheval de vitesse il était très fort derrière l’autostart, il était presque imprenable alors que Go On Boy ce n’est pas du tout son cas. Après on n'a jamais eu trop l’occasion de le faire parce qu’il est souvent en deuxième ligne en France. Mais comme on l'a vu à Enghien dernièrement quand le cheval enclenche, il est capable bien faire.
 
Go On Boy a plus de dureté que Dijon ?
Oui, par exemple lors de sa dernière course à Enghien, il a montré un "sacré truc". Il a fait le dernier kilomètre tous seul le nez au vent.
 
Go On Boy il peut adopter toutes les tactiques de courses ?
Oui, il peut aussi aller devant mais je pense que l’on va vite être débordé au départ. Le cheval a couru deux fois sur le mille et il a marché 9 à chaque fois en courant très bien, je pense qu’il apprécie la distance.
 
À quel moment vous êtes-vous dit que vous pourriez aller tenter votre chance à Solvalla ?
Depuis le début je sais que le cheval est capable de participer mais il faut être prêt à ce moment-là. A l’âge de 5 ans le cheval était moins bien et l’année dernière il s’était fait une fêlure. Il faut que tout soit bien aligné pour être opérationnel le jour J et cette année cela a l’air d’être le cas.
 
Vous allez régulièrement entraîner Go On Boy chez Jean-Yves Lhérété au Haras de Sassy, tout s’est passé comme vous le souhaitiez ?
Oui, j’ai fait un bon dernier boulot avec lui samedi dernier et le cheval était au mieux. Jusque-là tout va bien. Le cheval alterne piste et piscine. Je pense que c’est aussi bien que d’aller tout le temps sur la piste et puis cela me permet d’aller moins souvent au Haras. Tout est pratique au Haras pour bien l’entraîner.
 
C’est un cheval que l’on connaît comme étant "cool", le fait d’être à la monte l’a-t-il changé ?
Non, ça n'a pas chamboulé le cheval. Il est vrai que dans son comportement c’est le cheval idéal pour faire partie de l’aventure. Tout d’abord il y a l’avion et je ne pense pas, même si c’est une première pour lui, que cela va le déranger parce que c’est un cheval froid mais tant que l’on ne l’a pas fait on ne saura pas. Et à Solvalla il y a beaucoup d’ambiance et les chevaux ils n’ont jamais vu cela ailleurs que là-bas. Il faut des chevaux qui soient bien dans le mental.
 
C’est un paramètre à prendre en compte. Les chevaux peuvent être surpris par le bruit et la foule qui entoure la piste...
Oui, quand j'y suis allé avec Dijon, je courais également Dream de Lasserie qui est un cheval sanguin et cela c’était mal passé, le cheval n’avait pas supporté la foule et le bruit. 
 
On parle beaucoup d’Etonnant et de Hohneck mais vous n’y allez pas pour visiter Stockholm j’imagine ?
Si on peut faire plus que visiter c’est mieux ! Sans paraître prétentieux Go On Boy n’a rien à envier aux autres français.
 
Quelle est la principale qualité de Go On Boy ?
C’est un ensemble. C’est un cheval qui a un cœur hors norme, il n'est jamais fatigué après une course.
 
Que pensez-vous de l’opposition étrangère ? Du plateau de cette année ? 
Il n’y a pas de chevaux qui se détachent, il y en a beaucoup qui ont une chance. Beaucoup de chevaux ont fait belle impression. Concernant les chevaux suédois, on n'a pas eu l’occasion de les affronter donc oui c’est difficile de se faire une idée. Les Suédois sont chez eux, sur leur piste, ils ont l’habitude du parcours. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.
 
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans cette aventure ?
L’ambiance et le retour du public qui étaient impressionnants, on n'a pas l’habitude de cela, c’était très impressionnant. Tout le monde connaît ce grand événement. J’ai même eu les félicitations du commandant de bord au retour, c’était très sympa ! On n'est pas habitué à cela, ce sont de grands moments. 
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