Jushua Tree à Laval dimanche dans une course ressuscitée
Ce dimanche à Laval, dans la Fédération Anjou-Maine encore, une autre initiative sera concrète. Le Prix des Jacinthes réunira une affiche tout à fait exceptionnelle avec Jushua Tree (Bold Eagle) en attraction. Le partenaire de Jean-Michel Bazire y effectuera sa réapparition après neuf mois d'absence. À ses côtés, It's A Dollarmaker (Saxo De Vandel), Hip Hop Haufor (Up And Quick) et Ksar (Follow You) dont les montes sont déjà renseignées et Just Love You (Love You) et Josh Power (Offshore Dream), engagés, pourraient compléter un plateau royal. "C'est évidemment très bien pour notre public de voir en piste des chevaux de Prix d'Amérique" réagit Freddy Bouton, le régisseur de Laval. La demande de bénéficier d'une course sans plafond de gains permettant aux tops chevaux sans résultats récents de se produire en compétition en douceur a été formalisée par le Comité des courses de Laval et la Fédération Anjou-Maine. Refusée en 2024, elle a été avalisée par la SETF cette année. Cette épreuve est la résurrection du Prix de Montigné-le-Brillant qui pendant plusieurs années en octobre, jusqu'en 2021, répondait aux mêmes principes. En 2017, Voltigeur de Myrt s'y était imposé, Akim du Cap Vert en 2018 et Diable de Vauvert en 2021.À lire aussi : Jushua Tree out pour l'hiver : la sagesse privilégiée
Est-ce que dans cette démarche, il n’y a pas aussi un changement dans le leadership jusque-là presque entièrement national, sous la coupe des sociétés mères, dans le processus de construction du calendrier des courses ? Ne s’agit-il pas en d’autres mots d’une reprise en main par le local ou le régional ?
André Martin- Ce que je sais, c’est qu’il y aura une discussion avec les sociétés mères. Mais pour discuter efficacement, il faut qu’on soit au clair de notre côté. Au clair sur notre organisation, nos hippodromes et nos calendriers. Je préfère arriver avec des propositions construites que de défendre des demandes qui ne sont, au final, par manque de recul, pas toujours défendables. C’est pourquoi en commençant tôt, on peut bâtir de notre côté quelque chose de cohérent. L’idée derrière tout ça est de ne pas subir et d’être proactif dans les échanges qu’on aura par la suite. Je peux discuter en étant force de proposition avec les sociétés mères et Franck (Bézier, le directeur de la Fédération Anjou-Maine) peut avancer de son côté les échanges avec les techniciens de la SETF et de France Galop.