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Prix d'Essai : Météore de Simm dans une autre dimension | LETROT
ETRIER 3 ANS FINALE

Prix d'Essai : Météore de Simm dans une autre dimension

22/06/2025 - APRES COURSES - 24H au Trot
C'est un poulain invaincu à l'Étrier - ce qui n'était plus arrivé depuis Arca des Jacquets en 2013 - qui a remporté le Prix d'Essai - Étrier 3 Ans Finale, le premier des cinq Groupes I de la Journée des Champions à Paris-Vincennes, dimanche 22 juin. Plus que remporter cette épreuve en 1'13''4, Météore de Simm l'a survolée. La domination du partenaire et pensionnaire de Mathieu Mottier a en effet été totale dans les cinq cents derniers mètres après avoir pris l'avantage un peu plus tôt. La casaque du propriétaire suisse José Davet s'illustre ainsi une nouvelle fois au plus haut niveau après les deux succès de Keep Going, également entraîné par Mathieu Mottier.
Météore de Simm Météore de Simm - ©BrunoVandeVelde/SETF
José Davet - Mathieu Mottier José Davet et Mathieu Mottier sur le podium - © Aprh

Ce n'est pas Mathieu Mottier qui dira le contraire. "Il m’a embêté dans la première partie du parcours mais, ensuite, j'étais en sécurité. J’avais course gagnée dans le dernier tournant", debriefe-t-il alors qu'il gagne son septième Groupe I comme entraîneur en l'espace de moins de 21 mois, ce qui témoigne plus que tout autre fait de la dimension qu'il a prise dans ce domaine ces derniers temps. "Je suis resté concentré jusqu'au bout car je ne voulais pas qu'il me laisse tomber, poursuit-il. Et il ne m'a pas laissé tomber, ne calant pas. C'est un top cheval qu'on a préparé pour cet objectif. La course a été parfaite, bien rythmée. Je me suis calé sur Alexandre (Abrivard) qui avait selon moi le deuxième cheval de la course avec Matignon. Quand j'ai mis l'uppercut en haut de la montée, il s'est envolé. La dernière fois je ne l'avais pas assez travaillé mais finalement tout s'est remis dans l'ordre ces dernières semaines. C'est un cheval de haut niveau."

Le haut niveau, Météore de Simm va maintenant le retrouver au cours de l'hiver prochain : "Il devrait aller se reposer maintenant pour préparer le prochain meeting d’hiver avec le Prix de Vincennes". Un hiver auquel il faut s'attendre aussi à le revoir à l'attelé face aux meilleurs. "Pour moi, vous le croyez ou pas, il est encore meilleur à l’attelage", lance même le professionnel mayennais. C'est dire !

"Quand j'ai mis l'uppercut en haut de la montée, il s'est envolé" (M. Mottier)

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Les réactions des placés
Si Métérore de Simm a pleinement assumé son statut de favori, on n'attendait pas à pareille fête sa dauphine, Melody de Vivoin (Seigneur Aimef). Mais cette deuxième place qui équivaut à une victoire ne surprend pas outre mesure son entraîneur Emmanuel Varin : "Elle avait travaillé vendredi matin comme jamais elle ne l’avait fait. Plus elle travaille, meilleure elle est. J’avais changé la ferrure et plein de petites bricoles. Je m’en suis bien occupé cette semaine. Franchement, je pensais être entre troisième et cinquième, car cela fait deux fois qu’elle était malheureuse. C’est magnifique !".

La troisième place est prise par Mademoiselle Jane (Ready Cash) dont la performance est analysée ainsi par David Thomain : "C’est la seule survivante de ceux qui ont fait la première partie de course. Il y a eu beaucoup de train et Adrien (Lamy) a pris la décision de suivre l’animatrice qui était très allante. Elle s’est montrée très courageuse. J’y ai cru pour la deuxième place à mi-ligne droite. Elle donne vraiment tout ce qu’elle a. Elle était un peu barrée attelée, c'est pourquoi on a pris la décision de l’orienter au monté malgré sa petite taille. Elle a un gros cœur. Je ne sais pas si elle va gagner un jour, mais elle répondra toujours présente. On aurait signé avant le coup pour cette 3ème place". Présenté comme l'un des principaux challengers de Météore de Simm, Matignon (Bird Parker) échoue au pied du podium après avoir fait illusion pour un accessit. "Il a un coup de mou en haut de la montée, là ou il ne fallait pas, commente son propriétaire Yannick-Alain Briand. À mon avis, il a manqué de la course de l’autre jour où il est parti au galop. Le travail n’est jamais pareil qu'une course. Celle de l’autre jour lui manque pour être deuxième aujourd’hui (lire dimanche). Je m’en doutais un peu. Il était parfait d’allures mais il manque aussi de métier dans la discipline par rapport à ses adversaires".


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