Les ventes Arqana Trot vues par Hugues Rousseau

Le noyau dur de vos vendeurs reste-t-il le même, à l’instar du niveau des pedigrees ? L’offre et la demande sont-elles, a priori, en phase ?
Nous bénéficions d’une fidélité accrue de la part de nos vendeurs, car ils sont satisfaits du service que nous leur offrons. Le site de Deauville est absolument impeccable, mondialement connu. Il y a des gens sur le pont pour essayer de bien faire. Nous avons un grand souci de l’accueil, du confort de nos clients, tant acheteurs que vendeurs. Nous avons un personnel qualifié. Nous avons l’esprit d’initiative. Il y a le repository, la garantie de paiement, la Yearling Cup… Le maître mot doit être l’excellence. C’est le moins que l’on puisse attendre d’un organisme leader comme le nôtre. La qualité des pedigrees du catalogue est à l’avenant. Elle ne se dément pas. Nous n’avons certes pas, cet été, une individualité comme Nodessa Josselyn, la saison dernière, mais le niveau d’ensemble est là, grâce, aussi, à la rigueur de notre sélection, et les résultats parlent pour nous depuis plusieurs années. À Deauville il y a des clients, à qui l’on vend plus des deux tiers des yearlings en lice et où les années record se succèdent.

À Deauville il y a des clients, à qui l’on vend plus des deux tiers des yearlings en lice et où les années record se succèdent - Hugues Rousseau

Quelle est l’ambiance commerciale pressentie, en regard d’un contexte économique fragile en termes de courses et d’enjeux ?
Le baromètre de la filière, ce sont les allocations. Au trot, elles ont pu être maintenues. La sonnette d’alarme est, certes, tirée, mais l’essentiel a pu être préservé. Aussi, je ne pense pas que les ventes de yearlings puissent être négativement impactées, cet été, d’autant que les vacations mixtes du premier semestre se sont bien tenues. On a cependant le droit d’être inquiet pour les années à venir, car, s’il est porté atteinte à la valorisation des allocations, celle du cheptel en subit, immanquablement, les conséquences. Or, à cet égard, la baisse des enjeux ne peut que préoccuper, dans la mesure où chacun sait que ceux-ci sont l’édifice de l’Institution.